lunedì 8 marzo 2010

Situation actuelle

Le séisme qui, le 12 janvier, a ravagé l’île des Caraïbes et fait 215.000 morts, 300.000 blessés et plusieurs centaines de milliers de sans-abri. 


Selon l’ONU, 1,2 million d’Haïtiens (sur une population totale de 9,5 millions) vivent aujourd’hui dans des camps de fortune. Et si l’aide humanitaire est aujourd’hui distribuée, elle ne parvient pas à couvrir les besoins énormes des sinistrés.


"En terme de chiffres, c'est un désastre au niveau planétaire." Jean-Max Bellerive, le Premier ministre haïtien, a annoncé que plus de 200 000 personnes avaient trouvé la mort dans le tremblement de terre qui a ravagé le pays le 12 janvier dernier. Un effrayant bila (à rapprocher de celui causé par le tsunami en 2004) auquel il faut ajouter, a poursuivi le chef du gouvernement, 300 000 blessés, dont 4000 ont dû subir une amputation. Au total, ce sont plus d'un million de personnes qui ont été jetées à la rue par la catastrophe et auxquelles les secours sur place, qui ont arrêté fin janvier de chercher des survivants, tardent encore à venir en aide.




Marie-Pierre Allié regrette le départ de nombreuses ONG internationales.

Un mois après le séisme, quelle est la situation humanitaire en Haïti?
Nous avons dépassé la phase d’urgence immédiate; mais nous restons dans une phase d’urgence. Sur le plan médical, les besoins sont encore énormes. D’autant que beaucoup d’équipes d’ONG internationales sont sur le point de quitter Haïti. Ce départ est bien trop rapide à mon sens. Les soins prodigués à des milliers de patients quelques jours après le séisme nécessitent un suivi. Il y a aussi tous ceux dont les blessures se sont infectées. Le système de santé haïtien et les organisations qui restent sur place vont devoir s’occuper de ces populations. Et nous n’allons pas pouvoir répondre à toute la demande. L’autre point préoccupant, c’est le risque élevé d’épidémies, compte tenu des conditions sanitaires très précaires dans lesquelles vivent encore les sinistrés. On constate déjà une augmentation des cas de diarrhée et de problèmes respiratoires. (Paru dans leJDD)

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