lunedì 8 marzo 2010

Séisme à Haiti


Alors que les débats des Nations de la Planète étaient centrés sur les résultats controversés du Sommet de Copenhague sur le réchauffement climatique, un séisme d’un impact inattendu vient de frapper le cœur de la République Haïtienne et son peuple en mois de Janvier  2010.

La République d’Haïti est située sur le Continent Américain dans les Grandes Antilles, occupant environ 28000 km² du tiers occidental de l’île Hispaniola. Haïti première République noire indépendante (1804), après la révolution haïtienne qui chassa Napoléon Bonaparte et son armée de l’île entre 1791 à 1803,  est aussi l’unique pays francophone indépendant des Caraïbes.

Le territoire d’Haïti dont la capitale le Port-au-Prince abrite environ 5 millions d’habitants est constitué essentiellement d’une zone dite montagneuse surnommée « Terre Haute » à laquelle s’ajoutent d’autres îles et archipels tels que : La Gonâve ; l'île de la Tortue; Les Cayemites ; l'Île-à-Vache ; et La Navasse.      Selon les spécialistes, Haïti est situé dans une zone sismique très active entre deux plaques tectoniques : celle de l’Amérique du Nord et celle des Caraïbes, qui rendent cet État  particulièrement vulnérable aux tremblements de terre.
Malgré son climat tropical, Haïti connait très souvent des pluies diluviennes et des ouragans saisonniers qui laissent des milliers de victimes à chaque passage.

Un mois après le séisme, nous avons dépassé la phase d’urgence immédiate, mais nous restons dans une phase d’urgence. Sur le plan médical, les besoins sont encore énormes. D’autant que beaucoup d’équipes d’ONG internationales sont sur le point de quitter Haïti alors que les premiers soins prodigués à des milliers de patients  après le séisme nécessitent un suivi, sans compter  tous ceux dont les blessures se sont infectées. Le système de santé haïtien et les organisations qui restent sur place vont devoir s’occuper de ces populations. Il parait difficile de  pouvoir répondre à toute la demande. Le risque élevé d’épidémies est très préoccupant, compte tenu des conditions sanitaires très précaires dans lesquelles vivent encore les sinistrés, soit 300 000 blessés, dont 4000 ont dû subir une amputation et  plus d'un million de personnes qui ont été jetées à la rue par la catastrophe. Les cas de diarrhée et de problèmes respiratoires sont  déjà en augmentation.



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