lunedì 18 ottobre 2010

Haïti - Sénégal : 163 étudiants haïtiens sur la terre de leurs ancêtres

Les 163 étudiants haïtiens, invités à poursuivre leurs études au Sénégal dans les différentes universités sénégalaises, sont arrivés en provenance de Port-au-Prince aux environs de 17:00 heures, à l’aéroport international Léopold Sedar Senghor de Dakar à bord d’un vol spécial affrété par le gouvernement sénégalais.

À leur descente d’avion, les étudiants haïtiens vêtu de tee-shirts pour la circonstance sur lesquels on pouvait lire « Merci au président Wade et au peuple sénégalais » ont été accueillit par Amadou Tdiane Ba, le ministre ministre de l’Enseignement supérieur, des centres universitaires régionaux et de la Recherche scientifique et Kalidou Diallo, le ministre de l’Enseignement préscolaire, du Moyen secondaire et des Langues nationales.


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lunedì 8 marzo 2010

Haiti Terre d'Afrique


La participation significative de l’Afrique sera fondamentale pour la reconstruction d’Haïti. Quelque soit sa taille et sa dimension économique et financière. Car elle profitera un pauvre citoyen frère de sang, en lui permettant d’envoyer ses enfants à l’école, de recevoir les soins de santé, de retrouver l’abri sous un toit, ainsi que la force morale, physique et psychologique pour affronter de la vie active et assurer le quotidien et la survie des familles. Le soutien de l’Afrique parlant par la voie de ses peuples est fondamental par la symbolique, car c’est un message fort à l’adresse des fils ainés de l’Afrique afin qu’il aient conscience qu’ils sont part intégrante d’une vaste  communauté.

C’est dans ce cadre, nonobstant le faible niveau de vie des populations africaines, que  nous nous sommes levés pour proposer un programme de Solidarité Unitaire Africaine pour la Reconstruction d’Haïti, à travers des contributions symboliques de toutes les couches sociales. 
Ce programme couvrira les volets spirituel et culturel, politique et institutionnel, initiatives populaires globales. 
Nous assistons à un élan sans précédent de solidarité, Les Peuples d’Afrique ne sont pas en reste et se manifestent par diverses contributions isolées dans divers pays du continent  à destination de la population Haïtienne. 
Cependant l'Afrique alors qu'elle commémore le Cinquantenaire des Indépendances de la plupart des pays qui la composent,  est, inaudible, voire invisible malgré les diverses initiatives et les bonnes volontés. 
Ayant l'ambition de créer  avec le soutien de tous les amis de l'Afrique et d'Haiti une initiative unitaire au nom des peuples africains, car nous demeurons persuadés que la voix d’une Afrique parlant comme un seul homme, participe à la fois du symbole et de l’efficience.

Situation actuelle

Le séisme qui, le 12 janvier, a ravagé l’île des Caraïbes et fait 215.000 morts, 300.000 blessés et plusieurs centaines de milliers de sans-abri. 


Selon l’ONU, 1,2 million d’Haïtiens (sur une population totale de 9,5 millions) vivent aujourd’hui dans des camps de fortune. Et si l’aide humanitaire est aujourd’hui distribuée, elle ne parvient pas à couvrir les besoins énormes des sinistrés.


"En terme de chiffres, c'est un désastre au niveau planétaire." Jean-Max Bellerive, le Premier ministre haïtien, a annoncé que plus de 200 000 personnes avaient trouvé la mort dans le tremblement de terre qui a ravagé le pays le 12 janvier dernier. Un effrayant bila (à rapprocher de celui causé par le tsunami en 2004) auquel il faut ajouter, a poursuivi le chef du gouvernement, 300 000 blessés, dont 4000 ont dû subir une amputation. Au total, ce sont plus d'un million de personnes qui ont été jetées à la rue par la catastrophe et auxquelles les secours sur place, qui ont arrêté fin janvier de chercher des survivants, tardent encore à venir en aide.




Marie-Pierre Allié regrette le départ de nombreuses ONG internationales.

Un mois après le séisme, quelle est la situation humanitaire en Haïti?
Nous avons dépassé la phase d’urgence immédiate; mais nous restons dans une phase d’urgence. Sur le plan médical, les besoins sont encore énormes. D’autant que beaucoup d’équipes d’ONG internationales sont sur le point de quitter Haïti. Ce départ est bien trop rapide à mon sens. Les soins prodigués à des milliers de patients quelques jours après le séisme nécessitent un suivi. Il y a aussi tous ceux dont les blessures se sont infectées. Le système de santé haïtien et les organisations qui restent sur place vont devoir s’occuper de ces populations. Et nous n’allons pas pouvoir répondre à toute la demande. L’autre point préoccupant, c’est le risque élevé d’épidémies, compte tenu des conditions sanitaires très précaires dans lesquelles vivent encore les sinistrés. On constate déjà une augmentation des cas de diarrhée et de problèmes respiratoires. (Paru dans leJDD)

Séisme à Haiti


Alors que les débats des Nations de la Planète étaient centrés sur les résultats controversés du Sommet de Copenhague sur le réchauffement climatique, un séisme d’un impact inattendu vient de frapper le cœur de la République Haïtienne et son peuple en mois de Janvier  2010.

La République d’Haïti est située sur le Continent Américain dans les Grandes Antilles, occupant environ 28000 km² du tiers occidental de l’île Hispaniola. Haïti première République noire indépendante (1804), après la révolution haïtienne qui chassa Napoléon Bonaparte et son armée de l’île entre 1791 à 1803,  est aussi l’unique pays francophone indépendant des Caraïbes.

Le territoire d’Haïti dont la capitale le Port-au-Prince abrite environ 5 millions d’habitants est constitué essentiellement d’une zone dite montagneuse surnommée « Terre Haute » à laquelle s’ajoutent d’autres îles et archipels tels que : La Gonâve ; l'île de la Tortue; Les Cayemites ; l'Île-à-Vache ; et La Navasse.      Selon les spécialistes, Haïti est situé dans une zone sismique très active entre deux plaques tectoniques : celle de l’Amérique du Nord et celle des Caraïbes, qui rendent cet État  particulièrement vulnérable aux tremblements de terre.
Malgré son climat tropical, Haïti connait très souvent des pluies diluviennes et des ouragans saisonniers qui laissent des milliers de victimes à chaque passage.

Un mois après le séisme, nous avons dépassé la phase d’urgence immédiate, mais nous restons dans une phase d’urgence. Sur le plan médical, les besoins sont encore énormes. D’autant que beaucoup d’équipes d’ONG internationales sont sur le point de quitter Haïti alors que les premiers soins prodigués à des milliers de patients  après le séisme nécessitent un suivi, sans compter  tous ceux dont les blessures se sont infectées. Le système de santé haïtien et les organisations qui restent sur place vont devoir s’occuper de ces populations. Il parait difficile de  pouvoir répondre à toute la demande. Le risque élevé d’épidémies est très préoccupant, compte tenu des conditions sanitaires très précaires dans lesquelles vivent encore les sinistrés, soit 300 000 blessés, dont 4000 ont dû subir une amputation et  plus d'un million de personnes qui ont été jetées à la rue par la catastrophe. Les cas de diarrhée et de problèmes respiratoires sont  déjà en augmentation.